Les jours de colère

Les jours de colère n’en finissent pas
Et ne finiront pas, hélas,
Sans la pointe aiguisée d’une lame,
(Je verrais bien un poignard sacrificiel)
Pour percer la baudruche ou la bedaine
De ces géants odieux et vaniteux.

Le bruit du marteau

Le bruit du marteau,
Juste de l’air qui vibre,
Le bruit du marteau
Me cloue à ma chaise.
Bouillonnant.

Je ne peux pas imaginer,
Force toi donc, limace,
Le bruit des obus
Et les cris des gens.
Consternant.

La faiblesse de mon imagination est-elle une limite à mon humanité ?

Caméléons

22 septembre 2016

J’ai honte.
J’ai le rouge au cœur.

Qui sont ces gens qui sont élus ?
Qui sont ces caméléons bavards ?

Devant les murs bruns de nos peurs intestinales,
Je ne les vois plus,
Mais hélas je les entends encore.