L’effroi

Sans un mot,
Sans maudire les trépassés,
Les vivants ou les autres,
Comme une bise froide
Ou un baiser brûlant,
Je t’ai vue passer.
J’en tremble encore,
Demande à mes dents.
Plus jamais je ne mordrai
Dans une chair vivante.

le bruits des sentences

J’aime le bruit des sentences au fond des bois,
Les cocus qui brament à s’en fendre les bois,
Prêts à des vie en moins
Pour quelques mots de trop.

J’aime cette attente fébrile du sang
Qui va jaillir des perdants et des gagnants.
Hourra ! Hourra !
Gardez moi des abats !