C’est la Bérézina,
Une forme implacable,
Oublie moi un instant,
J’ai des œufs sur le feu.
Doucement ma cocotte,
je tremble, vois-tu ?
Doucement, je m’emporte,
Au vent je suis fétu.
On parle des pendus,
Des morts magnifiques,
Et on oublie la vie,
La voilà qui s’enfuit.
Doucement ma cocotte,
Je tremble, vois-tu ?
Doucement, je m’emporte,
Au vent je suis fétu.
Vois mes amours mortes,
Mes refrains imbéciles,
Il ne reste rien d’autre
Qu’un là là là là là.
Doucement ma cocotte,
Je tremble, vois-tu ?
Doucement, je m’emporte,
Au vent je suis fétu.