Je suis dérangé
La pluie m’oublie mais me mouille en pissant
L’orage me secoue en jouant à dieu
À Jupiter en tonnerre échappé du couvent.
Je suis dérangé
La Grande Ourse me mord le fondement
J’avais vendu sa peau à Vénus
Pour habiller son corps de soufre en diamant.
Je suis dérangé
Le chaos s’acharne et me berce en buvant
Ce rhum vieux cette barrique
Le sang versé de la terre et des gens.
Je suis dérangé
Bonnes gens bonnes familles petits enfants
Fuyez mes feux mes rires et mes caprices
La bourrasque échevelée qui passe en pleurant.