Vous gardez le silence
Le troupeau sans transhumance
Des mots
Que le loup souvent
Noie dans le sang et les songes déments.
Vous gardez le silence
Vos figures sont des oubliettes
Vos lèvres murées des meurtrières muettes
Et vos flèches percent
Déchirent en dedans les derniers survivants.
Vous gardez le silence
Et c’est la mort qui danse
Le cœur qui s’éteint au rythme lent
Effrayant
De la fin des temps perdus.