On l’égorge le cri.
Vois la vibration qui meure.
Qui bougera le doigt et fermera le poing ?
Qui songera aux mélodies qui s’éteignent ?
On l’égorge le braillard
Dans le brouillard qui brûle les gorges.
On l’égorge
Le gêneur dans l’engrenage,
Grain de sable de nos banquets,
Nos assemblées générales barbelées.
On l’égorge,
Il n’a pas l’invitation
Et son sang sur le bitume sera lavé,
Oublié,
Dans le brouillard des jets haute-pression.
Ne jamais relâcher la pression.