20 septembre 2016
Un corps tout nu. Un corps mort. Tu l’as trouvé sous les fourrés. Tu es resté là, à pleurer. Ce sont les voisins qui m’ont alerté avec leur humanité fraternelle et traditionnelle : « Si vous ne faites pas taire votre chien, vous allez le retrouver cloué à la porte du garage ! Jésus qu’on l’appellera ! ». Amen.
Je suis sorti. Je t’ai cherché. Je t’ai trouvé. Je l’ai trouvé aussi. Mort. Éventré. Jean-Henri. Le chien du boucher.
{Hommage non dissimulé à "la petite taupe qui voulait savoir...", éditions Milan}