Le fruit étriqué
Acide
Qui a sauté du printemps à l’automne
Sans passer par l’été
Sans murir
Prisonnier jusqu’à la mort
Dans sa peau serrée
Et ses relents grinçants
Broyons-le.
Qui sait si sa fermentation
N’en fera pas l’alcool
Et l’essence de nos révolutions ?