La peau de tes bras

Un jour j’oublierai le jaune des pistils
La menthe ne me mentira plus
Avalée de travers la pastille
Je sentirai le goût amer de la défaite.

Un jour comme un mardi
Anonyme et minable
Un jour à crever
D’ennui et mourir.

Mais la peau de tes bras
Des années de soleil
Dont je ne sais rien
Juste en face de moi.

Un chant d’oiseau
Caché dans la canopée
J’entends je vibre
Et la vie est jolie.