Les pensées empesées
Blanches et emmanchées
Droites et amidonnées
Mâchées Remâchées
M’empoisonnent l’existence
Et j’étouffe de rictus ravalés.
La loyauté qu’on devrait
Avoir à leur égard
Ô le fidèle clébard
Sans même le regard
Du diable et de son avocat
C’est la royauté qui renait.
Il est temps peut-être
De couper les têtes
Des rengaines innées
Évidences assenées
Comme normalité
Et de se mettre enfin à penser.