Peut-être est-ce par osmose
La violence qui s’égrène
Germe au printemps
Les grenades et les poings
La misère et la faim
Comme un virus
Un germe artificiel
Plaqué partout
Dans les gueules assoiffées
Un couvercle d’acier
Sur les cris étouffés
Le désir étranglé
Qui n’a plus que ses bras
Épouvantail
Quand le bâillon éteint son chant.